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Le numérique à l’école : Fais GAF’A Mes datas, etcétéra

Crise du coronavirus : une opportunité pour développer le numérique à l’école ?

En Belgique, dès le 17 mars 2020, les enseignants ont été invités à assurer un suivi pédagogique à distance. Problèmes majeurs posés par cette situation : beaucoup d’élèves n’avaient pas d’ordinateur et/ou de connexion internet à la maison, certains enseignants n’étaient pas assez, voire pas du tout, outillés et formés pour réaliser cet accompagnement.

L’épidémie de coronavirus et son confinement auront, parmi d’autres choses, joué le rôle de révélateur quant à la situation du numérique dans l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et mis un coup de projecteur sur ce qui est le plus souvent considéré comme des carences ou un retard en matière d’utilisation du numérique à l’école : occasionnant notamment la fracture numérique chez certains élèves et, chez les enseignants, le manque de cohérence, d’uniformité, de maîtrise, dans leurs utilisations du numérique au service des apprentissages.

Les réactions médiatiques de nos représentants politiques à ce sujet, ont été vives et nombreuses :

« On ne peut pas rester les bras croisés, il y a urgence. », « Je pense qu’on peut se saisir de cette crise et en faire une véritable opportunité pour développer l’école numérique. »[1]  a dit le Ministre-Président de la FWB, Pierre-Yves Jeholet dans les colonnes de L’Echo. Tandis que Maxime Prévot, président du Cdh, invité de Matin Première le 25 mai 2020, s’inquiète de constater « le retard en matière de développement du numérique dans la partie francophone du pays » et préconise notamment d’œuvrer au développement de compétences en techno-pédagogie chez les enseignants.

Pourtant, dans la foulée du Pacte d’Excellence, une stratégie numérique pour l’éducation en FWB[2] a été adoptée en octobre 2018 par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et diffusée à partir de mars 2019 via la plateforme enseignement.be à tous les membres des personnels de l’enseignement (MDP). Mais, « depuis la mise sur pied du nouveau gouvernement de la FWB, il y a un an, la stratégie numérique pour l’enseignement a relativement peu avancé. Les membres du Comité inter-réseaux numérique éducatif (CINE), prévu dans le Pacte d’excellence, n’ont pas encore été désignés, aucune réunion n’a encore eu lieu. »[3], apprend-on encore via L’Echo.

Si cette stratégie a pour visée de présenter les différentes phases qui doivent être mises en place dans les écoles pour que leur transition numérique se fasse, la Région wallonne, quant à elle, finance depuis 2011 les appels à projets École numérique permettant à des établissements scolaires d’être sélectionnés sur la base du projet pédagogique qu’ils ont mis sur pied. Justifiant ainsi la nécessité d’obtenir le matériel numérique demandé. On l’aura compris, si l’on veut équiper son établissement en matériel numérique, il faut qu’un ou des membres de l’équipe pédagogique (motivé-s) prenne-nt le temps de construire un projet cohérent, que ce projet soit validé par la Région wallonne (parce qu’il tient la route, parce qu’il reste du budget dans l’enveloppe allouée à cet appel à projets…).

Ainsi, en mars 2020, l’équipement numérique des écoles se fait de manière informelle, l’accompagnement et la formation des MDP sont encore à leurs balbutiements… Quant à la question de l’équipement personnel des élèves, il n’est alors envisagé que ponctuellement à travers des projets d’établissement mais aucun plan global, à notre connaissance, n’est mis en place.

Des solutions d’urgence pour pallier les manquements ou la gafamisation de l’école

Face à ce que l’on a estimé être une urgence, celle d’assurer à tout prix un suivi pédagogique des élèves via des outils numériques durant le confinement, les PO, les directions d’écoles et les enseignants ont mis en place différentes solutions. Pour pallier les manques de ressources, d’outils proposés par l’Administration générale de l’enseignement en FWB ainsi que la difficile maîtrise de ces outils, ce sont les solutions offrant des facilités de prise en main et d’accès qui ont été employées la plupart du temps. Les enseignants ont ainsi utilisé des outils comme Gsuite (suite d’applications permettant un travail collaboratif et de production en ligne – « offert » par Google), Teams (plateforme collaborative de Microsoft permettant entre autres la visioconférence) ou encore certaines messageries privées telles que Messenger ou WhatsApp appartenant à Facebook. A priori ces outils sont non seulement hyper pratiques et efficaces mais, qui plus est, ont aussi le mérite d’être gratuits ! Formidable pourrait-on dire ! Mais un adage est apparu depuis une dizaine d’années, nous faisant remarquer que « si c’est gratuit, nous sommes le produit ! » Comment ? Peut-être en avez-vous déjà une idée, dans le cas contraire, nous vous l’expliquons un peu plus loin…

Une chose est sûre, si la crise sanitaire que nous venons de traverser en a impacté négativement certains, d’autres ont pu s’en frotter les mains. C’est notamment le cas des GAFAM, acronyme utilisé pour désigner Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces 5 entreprises américaines sont rassemblées sous cet acronyme car elles bénéficient d’un monopole quasi mondial dans le marché du numérique engrangeant d’importants bénéfices que la crise du coronavirus n’a fait qu’amplifier[4].  Difficile à comprendre quand on sait que des entreprises comme Google ou Facebook offrent une grande partie de leurs services gratuitement… D’où l’adage cité précédemment.  Car oui, c’est gratuit parce que, ou puisque, nous sommes le produit. En effet, le modèle économique de ces 2 entreprises étant basé à plus de 90% sur la vente d’espaces publicitaires, ce qui intéresse avant tout ces 2 sociétés sont notre « temps de cerveau disponible »[5] et la collecte de nos données personnelles afin de mieux nous cibler et ainsi de nous proposer des contenus personnalisés. Quant au modèle économique de Microsoft ou d’Apple, il se base essentiellement sur la vente d’hardware et de software, d’où l’intérêt pour ces deux industries d’être bien implantées dans la vie scolaire et de toucher un maximum de personnes (personnel administratif, enseignants, élèves, parents…). Ainsi, lorsque Microsoft propose son environnement numérique de travail Office 365 et la plateforme Teams gratuitement à tous les enseignants et à leurs élèves, il est facile de deviner la raison intrinsèque derrière cette opportune générosité.

En FWB, une ASBL a pu, elle aussi, recueillir un certain bénéfice de la situation engendrée par le confinement. Il s’agit d’EducIT, dont le projet intitulé Rentrée numérique est présenté par le journal Le Soir comme « le plan pour rattraper le retard de nos écoles » du point de vue du numérique »[6]. Conçu comme une approche globale, le projet prévoit à la fois de former et accompagner l’équipe pédagogique dans son intégration du numérique et aussi de fournir des ordinateurs à tous les élèves (souvent à partir de la 4ème année secondaire). Car, comme nous l’apprend cet article, pour l’ASBL « Le numérique à l’école, sans ordinateur à portée de main, ça ne fonctionne pas ». Le modèle d’ordinateur choisi par l’ASBL est un Chromebook. Nom donné à des ordinateurs fonctionnant avec le système d’exploitation Chrome OS de Google, ils offrent l’avantage d’être très performants (notamment avec une autonomie de batterie de 10h) et sont peu coûteux. La plupart des fonctions de l’appareil sont externalisées dans le cloud, c’est-à-dire dans les serveurs de Google. Les élèves reçoivent un ordinateur individuel moyennant 60€/an pendant 3 ans et peuvent le garder en s’acquittant de 30€ à la fin du leasing. Pour les familles en difficulté, EducIT propose de faire intervenir la Fondation Roi Baudoin, partenaire financier de l’ASBL, pour prendre en charge les frais qui ne peuvent l’être.

Cette solution est présentée comme une aubaine pour intégrer le numérique à l’école et réduire sa fracture. La volonté de l’ASBL est de généraliser le projet à tous les jeunes de la 4ème à la rhéto, ce qui selon les fondateurs réduirait drastiquement les coûts des ordinateurs par élèves. La crise du coronavirus pourrait bien aider l’ASBL à concrétiser cette ambition. En effet, venant en aide à de nombreux enseignants en déroute durant le confinement, l’ASBL a su se faire connaître et augmenter le nombre de contrats avec les écoles. Elle a même pu « venir présenter son approche de Rentrée Numérique devant la taskforce [stratégie école numérique post covid] mise en place par les Ministres Pierre-Yves Jeholet, Caroline Désir et Frédéric Daerden » et recevoir un accueil positif de celle-ci, d’après une publication des membres de l’ASBL sur leur page Facebook le 26 juin 2020. 

Des questionnements face à un tel projet

Quelles critiques peuvent être faites par rapport à un tel projet ? En voici quelques-unes.

L’atteinte à la liberté. Utiliser des outils émanant des GAFAM à l’école, comme c’est le cas pour le Chromebook, pose inévitablement la question du consentement. Va-t-on obliger les élèves, les enseignants (si l’école signe par exemple un contrat de leasing pour employer du software ou du hardware issus des GAFAM) à consentir à l’emploi de ces outils ?

La collecte et le traitement de données centralisés auprès de Google risquent de porter atteinte à la vie privée des élèves et des enseignants. Même si l’entreprise s’engage à travers les comptes des contrats G Suite for Education à ne pas utiliser les données collectées à des fins publicitaires et de ne pas revendre ces données à des tiers, l’entreprise collecte bel et bien les données et en fait diverses utilisations qui sont spécifiées (parfois en anglais uniquement) dans les nombreuses et longues lignes de ses conditions d’utilisation et règles de confidentialités. En outre, Google, comme tous les autres GAFAM, est un système fermé, c’est-à-dire que les codes régissant et faisant fonctionner leurs programmes ne sont pas accessibles. Ce qui revient à dire qu’il est impossible à quiconque de vérifier ce que ces systèmes fermés font réellement par rapport à ce qu’ils disent faire… La ministre de l’Enseignement, Caroline Désir, a d’ailleurs marqué ses distances avec le projet d’EducIT notamment en raison de cela, apprend-on dans un article de la DH[7].

Le manque, voire l’absence de questionnement critique de ces outils. En donnant d’emblée les mêmes outils à tous les élèves, cela amène la représentation que seules existent ces solutions-là. Renforçant ainsi le monopole de ces gigantesques entreprises commerciales américaines et engendrant aussi une posture de consommateurs passifs chez nos élèves. En outre, cela empêche d’envisager toutes les autres solutions possibles, d’ouvrir aux alternatives, ce qui permettrait aux élèves de développer un réel esprit critique.

– L’impact au niveau environnemental. Nico Hirtt, l’un des fondateurs de l’Aped (Appel pour une école démocratique) explique au sein de la DH que « L’impact écologique d’un tel projet, à l’échelle mondiale ou même de la Belgique, serait considérable. Pour produire ces machines, il faut extraire des minéraux rares, sans parler du coût énergétique. Avec 25 ordinateurs par classe, plutôt qu’un, on multiplie la dépense par 25 ! Est-ce vraiment nécessaire ? Ce genre de projet banalise un projet de société consumériste et individualiste alors qu’on essaye justement de sensibiliser les gens à être plus respectueux de l’environnement. »[8]

– Le questionnement sur le caractère essentiel du numérique à l’école. Pour Nico Hirtt (encore lui, au sein du même article de la DH) « il y a un vrai matraquage avec le numérique depuis plusieurs années. On veut nous faire croire que le numérique serait la panacée à tous les maux de l’enseignement. Je n’y crois pas du tout. Pour moi, c’est un outil parmi d’autres et ça doit le rester ». Il est en effet opportun de se poser la question de ce qui justifie concrètement cette injonction d’une école numérique alors qu’aucune étude à ce jour n’a réussi à démontrer l’efficacité du numérique dans les apprentissages, que du contraire[9]. Certes, une école sans numérique aujourd’hui n’est pas pensable mais n’oublions pas que son emploi doit servir les objectifs généraux de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire du décret Missions et ainsi notamment « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ; assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale ». Ces objectifs ne peuvent être atteints si l’on ne questionne pas et l’on ne fait pas se questionner les élèves au sujet des technologies de l’information et de la communication que l’école emploie (TICE). Cette posture de mise en question des outils TICE est envisagée par l’Education aux médias (EAM).

Les problématiques soulevées ci-dessous ne concernent pas uniquement le projet Rentrée numérique, elles valent pour toute injonction d’emploi de certains outils numériques plutôt que d’autres surtout lorsqu’il s’agit d’outils à visée commerciale et au code source fermé.

Éduquer aux médias à travers l’usage du numérique à l’école

Le monde politique, les médias, l’école, les citoyens… considèrent qu’il est indispensable d’éduquer les jeunes (et les moins jeunes) aux médias… Cette considération se fait surtout à propos de thématiques (très en vogue aujourd’hui) telles que les fake news, les réseaux sociaux, le cyberharcèlement ou encore l’addiction aux écrans. Il est urgent d’élargir les représentations quant aux champs d’action de l’éducation aux médias. Les choix d’un ordinateur, de son système d’exploitation, des logiciels et services en ligne, sont des questions que l’école à travers l’éducation aux médias a à envisager.

C’est pourquoi, en tant qu’acteur de l’éducation aux médias, nous avons souhaité sensibiliser à cette question à travers cette communication. Nous sommes également à disposition de ceux qui souhaiteraient mettre en place toute piste d’action possible afin d’éduquer par et aux médias numériques, dans le souci de développer une posture critique de l’emploi du numérique et de ses outils à l’école.

Actualisation

Trois nouvelles apparues depuis la mise en ligne de ce texte le 30 juin 2020 nous semblent pertinentes d’être partagées pour enrichir et actualiser ce texte.

  • Le 7 juillet, nous apprenions que l’Autorité de la Protection des données de Berlin a estimé que « la plupart des services de visioconférence ne sont pas conformes au RGPD[10] », ainsi Zoom, Google Meet, Skype ou encore Microsoft Teams ne respectent pas la législation européenne sur le traitement des données personnelles.
  • Les soupçons que certains services numériques dont tous ceux que peuvent « offrir » les GAFAM ne respectent pas le RGPD ont été confirmés par la Cour de Justice européenne (CJUE). Celle-ci a invalidé (le 16/7/2020) le Privacy Shield, le cadre juridique réglementant les échanges de données entre l’Union européenne et les Etats-Unis. La CJUE estime que « les limitations de la protection des données à caractère personnel qui découlent de la réglementation interne des États-Unis portant sur l’accès et l’utilisation, par les autorités publiques américaines, de telles données transférées depuis l’Union vers ce pays tiers ne sont pas encadrées d’une manière à répondre à des exigences substantiellement équivalentes à celles requises, en droit de l’Union, par le principe de proportionnalité, en ce que les programmes de surveillance fondés sur cette réglementation ne sont pas limités au strict nécessaire. En se fondant sur les constatations figurant dans cette décision, la Cour relève que, pour certains programmes de surveillance, ladite réglementation ne fait ressortir d’aucune manière l’existence de limitations à l’habilitation qu’elle comporte pour la mise en œuvre de ces programmes, pas plus que l’existence de garanties pour des personnes non américaines potentiellement visées »[11]. En résumé, les données personnelles des Européens transmises dans les serveurs américains ne sont pas autant protégées que ce que la législation européenne ne le souhaite. Ainsi, tout comme le dit si bien Educode sur son wiki « dés lors nous pensons que cela constitue un argument de poids pour affirmer que l’utilisation des plate-formes des GAFAM et consorts est à proscrire[12] ».
  • Depuis le 21 août, la FWB en collaboration avec l’ETNIC a mis sur pied, la plateforme numérique Happi (Hybridation des APPrentissages Interactifs). Disponible pour tous les établissements de la FWB qui en font la demande, cet outil d’apprentissage a pour ambition d’ «  organiser la continuité de l’apprentissage et [d’]assure[r] un accès sécurisé et une gestion de cours en ligne axés sur l’interaction entre les élèves et les enseignants »[13]. Une aubaine pour les enseignants, puisque cet outil leur permet d’employer facilement le logiciel open source Moodle pour assurer les activités à distance et/ou interactives. Malheureusement pour des raisons pratiques, un enseignant ne peut l’employer de manière isolée, c’est l’établissement dans lequel il travaille qui doit solliciter l’ouverture de cet environnement de travail pour tous ces enseignants et élèves.

[1]    JORIS Quentin, « Interview : Pierre-Yves Jeholet: « Développons l’école numérique » », in L’Echos, mis à jour le 01 mai 2020, en ligne sur : https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/pierre-yves-jeholet-developpons-l-ecole-numerique/10224434

[2]    Dans cette stratégie, 5 axes sont développés afin de (1) Définir les contenus et ressources numériques au service des apprentissages ; (2) – Accompagner et former les enseignants et les chefs d’établissement ; (3) Définir les modalités d’équipement des écoles ; (4) Partager, communiquer et diffuser ; (5) Développer la gouvernance numérique.

[3]    BAMPS Nathalie, « Urgence numérique dans nos écoles », in L’Echos, mis à  jour le, 26 mai 2020, en ligne sur : https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/urgence-numerique-dans-nos-ecoles/10229214

[4]    Observatoire du journalisme, « Coronavirus ? Les GAFAM en pleine forme ! », mise à jour le 10 mai 2020, en ligne sur : https://www.ojim.fr/coronavirus-les-gafam-en-pleine-forme/

[5]    LE LAY Patrick, « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible », in L’Expansion – L’Express, 9 juillet 2004

[6]    MUNSTER Jean-François, « Numérique: le plan pour rattraper le retard de nos écoles », in Le Soir, mis à jour le 25 mai 2020, en ligne sur : https://plus.lesoir.be/302676/article/2020-05-24/numerique-le-plan-pour-rattraper-le-retard-de-nos-ecoles

[7]    BERNAERTS Maïli, « 500 élèves obligés d’acheter un ordinateur à l’école, la ministre Caroline Désir marque ses distances », in DH, mis à jour le 22 janvier 2020, en ligne sur : https://www.dhnet.be/actu/belgique/500-eleves-obliges-d-acheter-un-ordinateur-a-l-ecole-la-ministre-caroline-desir-marque-ses-distances-5e273275d8ad58482bb31aca

[8]    BERNAERTS Maïli, « Élèves obligés d’acheter un Chromebook à l’école : “il faudra me passer sur le corps pour étendre ce projet !” », in DH, mis à jour le 22 janvier 2020, en ligne sur : https://www.dhnet.be/actu/belgique/eleves-obliges-d-acheter-un-chromebook-a-l-ecole-il-faudra-me-passer-sur-le-corps-pour-etendre-ce-projet-5e272e4ed8ad58482bb312ca

[9]    BIAGINI, C., CAILLEAUX, C., et JARRIGE, F., Critiques de l’école numérique, L’Echappée, 2019.

[10] KALLENBORN, Gilbert, « La plupart des services de visioconférence ne sont pas conformes au RGPD », in 01net, mis en ligne sur https://www.01net.com/actualites/la-plupart-des-services-de-visioconference-ne-sont-pas-conformes-au-rgpd-1943911.html, le 7 juillet 2020.

[11] Texte Officiel de la CJUE : Communiqué de presse n° 91/20 de la Cour de justice de l’Union européenne [PDF]

[12] Compte rendu du passage de Erick MASCART et Nicolas PETTIAUX d’Educode, « Sur Tendances Première le lundi 20 juillet 2020 à propos de l’école numérique », mis en ligne sur https://wiki.educode.be/doku.php/presse/tendances-premieres-20200720  

[13]http://www.etnic.be/actualites/realisations/realisations/happi/

Linda Doria

Formatrice en éducation aux médias et enseignante d'histoire de l'art. Sensible aux valeurs qui sous-tendent la démocratie, je souhaite œuvrer au développement d'une réflexion critique des médias en général et du numérique en particulier, auprès de tous les citoyens avec une attention particulière pour les jeunes et le milieu scolaire. Souhaitant participer activement au maintien et au développement d'une société démocratique, ouverte, égalitaire, solidaire, pluraliste qui permette à tout un chacun, une émancipation individuelle et collective, je valorise et développe des activités d'éducation aux communs (de la connaissance, du numérique et éducatif), aux logiciels libres et aux licences creative commons. Mes domaines d'interventions : l'histoire de l'art, la lecture de l’image, la citoyenneté numérique, l’éducation aux médias à travers l’usage des outils numériques et l’éducation aux médias à travers les arts numériques. Mes autres intérêts : la low tech - les arts numériques - l'esprit makers des hackerspaces et fablabs - le codage créatif (processing) - les enjeux écologiques du numériques, les tiers-lieux...

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